1. |
La Tombe
05:50
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La Tombe
De l'ivresse à la sécheresse!
J'ai bu toute la liqueur d'espoir,
J'ai recyclé toutes les promesses,
Maintenant j'ai peur des escarres,
Car, immobile comme un tronc mort
Bientôt converti en pétrole,
Je sens grouiller les doryphores
Qui me suçotent les parties molles.
Les Cendres retournent, retournent toujours aux Cendres,
Clament les milieux autorisés,
Qui se permettent, permettent aussi de vendre
Leurs racontars infatués
Sur le destin de la Poussière
Et la trajectoire de la Terre.
Érodé, pétrifié
Écrasé, vitrifié
Ratissé, (érodé)
Calciné, (pétrifié)
Désossé, (écrasé)
Dévoré, (vitrifié)
Érodé, pétrifié
Écrasé, vitrifié
Ratissé, calciné
Désossé, dévoré
Éviscéré!
Je suis expurgé,
John Maynard m'a tué
John Maynard m’a tué…
Uh, uh, uh! Uh, uh, uh! Uh, uh, uh, uh, uh! Uh, uh, uh, uh!
Roi de la mort!
Empereur noir!
Tireur au sort!
Tâtonneur saoul!
Sourd hébété!
Cannibale mou!
Ouh, ouh, ouh! Ouh, ouh, ouh! Ouh, ouh, ouh!
Ouh, ouh, ouh, ouh, ouh, ouh! Ouh, ouh, ouh!
De l'ivresse à la sécheresse!
J'ai bu toute la liqueur d'espoir,
J'ai recyclé toutes les promesses,
Maintenant j'ai peur des escarres,
Car, immobile comme un tronc mort
Bientôt converti en pétrole,
Je sens grouiller les doryphores
Qui me suçotent les parties molles.
Alchimie multiplicatrice,
Subterfuges au parfum de pisse,
Ses stratagèmes sont tous en lice
Pour m'élargir les orifices.
Il ne me reste que l'eau (de) vide
De l’essorage inégalé!
Conduit de - de manière - manière si perfide
Par les sbires – spires de John – de John le-taré.
Macro-bombe, macro-bombe, micro-tombe :
Quadrature inféconde!
Honni soit l'étendard
Du cercle - cercle de John Maynard!
Tombe étroite, tombe friable,
Tombe sans boîte, tombe non arable,
John Maynard pue!
[Même ma tombe est de mauvaise qualité!]
In the long run, we are all dead anyway.
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2. |
Le Surgissement
06:24
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Le Surgissement
Cette catalyse dégage le parfum âcre
De l'obsession des meilleurs simulacres,
Chimie des plus instables molécules
Qui envahissent leur hôte jusqu'aux rotules.
Est-ce une gangrène tiède ou un parasite
De viande mobile à l'appétit sans faim
Qui surgit comme une grasse verrue d'arthrite
Ou une sangsue raide qui me ronge les reins?
Jusqu’aux rotules qui m'explosent les reins!
Jusqu’aux rotules qui m'explosent les reins!
Jusqu’aux rotules qui m'explosent les reins!
Jusqu’aux rotules qui m'explosent les reins!
Jusqu’aux rotules qui m'explosent les reins!
Cette catalyse chronique me calcifie
Dans les marais solides de l'anti-vie,
Cuisine coupable de toutes ces ridicules
Augures et prédictions vomies des calculs.
Est-ce la misère noire due à l'insomnie
Peuplée des cauchemars d'un faible d'esprit
Qui s'abat sans pitié sur les vivants
Pour les transformer en bétail sans dent?
Vomi par calcul!
Vomi par calcul!
Est-ce la misère noire due à l'insomnie
Peuplée des cauchemars d'un faible d'esprit
Qui s'abat sans pitié sur les vivants
Pour les transformer en bétail sans dent?
En mammifères nains!
En mammifères nains!
Oui, oui, oui, c'est moi le cauchemar!
C'est moi! Je m'appelle John Maynard!
Je suis le prince des alchimistes!
Le phrénologue économiste!
Le surgissement de la turgescence
De John Maynard le vilain cauchemar
Fertilise le cancer du bon sens
Par le surgissement constructiviste
De la drogue la plus dure, la plus noire,
Dans les veines avides des arrivistes.
John Maynard catalyse son arthrite
Dans un culte d'envergure circonscrite
À la vie, à l'amour des termites.
Le surgissement qui transperce mes reins,
Qui coince mes rotules de bétail nain,
Vomit ses calculs et me force la main.
Vomi par calcul!
Vomi par calcul!
Le surgissement de l'arme sur mon crâne
Assure ma soumission comme un âne,
Mais pas la démission de mon âme.
Phrénologue alchimiste!
Astrologue empiriste!
Monsieur Spock le ministre!
John Maynard est un cuistre!
Il surgit comme un diable,
Justifie l'innommable,
Stimule le non quantifiable!
Paul Krugman est sa femme,
Piketty, son pénis
Fertilise le cancer du bon sens
Verrue hypnotisée,
Le ministre assoiffé
Les écoute cuisiner!
Convaincu, converti,
Le ministre initie
Le plan du paradis.
Il veut nos orifices!
Il convoque la police,
Il leur donne la chaude-pisse,
Il veut nos orifices!
Il veut nos orifices!
Ton bien, ton bien, tiens!
Ce canon sur ton rein!
Ministre aide à ta chaude pisse
Des marais progressistes!
L'appareil digestif
De l'État du festif
Ignore notre subjectif!
Chimie de l'effectif,
Tyran du collectif,
Cuisine de l'affectif!
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3. |
Au-Delà Des Marais
05:45
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Au-delà des marais
C'est une très lente noyade de nuit,
Elle rampe, elle grimpe et tombe dans le puits,
Viande tiède qui refroidit le soir :
La chose qui meurt quand c'est tout noir!
La chose qui bouge, la chose qui vit,
Creuse la patience, puise l'énergie
Pour surnager, pour s'exiler
Au-delà des marais!
Au-delà des marais!
La chose qui veut, la chose qui vibre,
La chose de feu, elle devient libre
En espérant les plaines dorées
Au-delà des marais!
Au-delà des marais!
La chose sans forme, sans prescription,
Qui se débat dans l'eau marron,
La chose passion, la chose sans haine,
Folle de raison, la chose Kantienne,
Elle ne dira jamais Amen!
C'est l'ineffable de la fontaine.
Déchire ta chemise
La chose affronte l'affreuse distance
De hargne, d'envie, de résistance
Des monstres fous, l'infestation
Des créatures aux bouches sans fond!
La chose de paix est agressée
À coups de serpes et dents rouillées,
Alors elle tue pour s'envoler
Au-delà des marais!
Au-delà des marais!
Honnissant fiat, compromission,
Superstition et agression,
Le chose que l'on tente de noyer
Déchaîne la sophistication:
L'éthique de l'argumentation!
C'est son armure, son bouclier
Pour défendre son intégrité
Au-delà des marais!
Au-delà des marais!
La chose qui vit, la chose qui bouge
Refuse de sombrer dans le rouge,
Le vert, le rose, le bleu, le brun!
(le brun, le bleu, le rose, le vert!)
Non! Elle exige le jaune et noir
Non! Elle exige le noir et jaune
En diagonale de la victoire
Inéluctable sur tous ces nains!
Au-delà des marais!
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4. |
La Ritournelle
05:03
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La Ritournelle
Voici la fin du monde
Et tous ces ours qui fondent
Je te le dis!
Je te le dis!
Je te le dis!
Je te le dis!
(Ti-Cuir ©)
Tu n’es qu’une vile pollution
Une malheureuse infection
Tu répands l'abomination
Gangrène de surpopulation
Je le répète!
Toi, l'ignoble parasite
Affreux primate en slip
Je te conjure de t'abstenir
Et de te dépêcher de mourir
Je hurle à la mort!
Avec le panache de l'ange morbide
Avec la noblesse du mégalithe
Je répands l'évangile selon Ehrlich
Sois positif, pense à ton suicide!
ÔMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM
Usurpateur de faisan!
Hoooooooooooooooooooooonte!
Toi, vil expulseur de VARAN!
Malthus! Malthus! Malthus! Malthus! Mal!
Mon maître! Adoube mon orémus
Au Saint-Club de Rome
La peur exponentielle,
Éternelle ritournelle
Éternelle ritournelle
Éternelle ritournelle
Des incantations au silex,
Du semi-sommeil du cortex,
Te plie les hanches et les genoux
À plat ventre devant ton gourou!
Ton gourou, ton gourou c'est moi!
C'est en moi, en moi que tu as foi!
ÔMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM
Tu vaux moins qu'un vieux doryphore!
ÔMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM
J'hulule à la gloire de ta mort!
J'hulule à la gloire de ta mort!
J'hulule à la gloire de ta mort!
Le Saint-Club, Club de Rome
Te confisque ta pomme, le Saint-Club !
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5. |
Le Crapaud
04:40
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Le Crapaud
Paître ou ne pas paître
Telle est la question
De ce petit être
En supputation.
Coâ, coâ, coâ! Il croit
Qu'il deviendra roi
S'il se fait grossir
À la taille d'une vache.
On l'appellera Sire!
Il aura une hache!
On l'appellera Sire!
Il aura une hache!
Alors le crapaud dévore,
Piqué par sa frustration
De ne pas être le plus fort:
Calife, quelle noble ambition!
Et notre crapaud gonfle bien
Jusqu'à la grosseur d'un chien,
Puis celle d'un petit poney,
Il ne voudra plus s'arrêter.
Le crapaud enfle démesurément,
Il ne maîtrise plus son inflation,
Il ignore les facteurs limitants,
Demeure sourd au risque d'explosion.
Le culte de John Maynard le galvanise,
Le crapaud fait du lard, il s'hypnotise
Au rythme lent de ses thuriféraires
Qui le louangent plus fort que Dieu le père
Plus fort que Dieu le père?
Plus fort que Dieu le père!
Plus fort que Dieu le père?
Ivre de son propre et caverneux coassement,
Le crapaud se dilate et se répand.
Ivre de la gluante et lâche vénération
Des adulateurs de ses illusions,
Le crapaud ruine tout ce qui est beau et bon
Avec le panache du maître en corruption.
Paître ou ne pas paître
Telle est la question
Coâ, coâ, coâ! Il croit
Qu'il deviendra roi
S'il se fait grossir
À la taille d'une vache.
Il s'appellera Sire!
Il aura une hache!
Corruption corrosion!
Communion : John Maynard! John Maynard!
Communion, corrosion, corruption!
Cleptocrate sans devoir!
Crapaud collectiviste!
Crapaud esclavagiste!
Misosophe 88!
Philodoxe parasite!
Encore et encore, le crapaud dévore,
Piqué par sa frustration
De ne pas être le plus fort!
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6. |
La Créature
03:57
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La Créature
Ah je ris de me voir si belle en ce miroir!
Marguerite!
Fracture
Friture
Torture
¡Raourrim
Essne
Ellebiis
Raouvem
Eddir
Ejhha!
Stalagmite!
Pointure
Enflure
Tonsure
La grosse truite!
Joufflue
Dodue
Cossue
Stalagmite!
Pointure
Enflure
Tonsure
La grosse truite!
Joufflue
Dodue
Cossue
Pie Jesu domine
Dona eis requem
Pie Jesu domine
Dona eis requem
Au milieu des marais!
Trois styles de créatures magiques
Aux soyeuses promesses liturgiques
Au milieu des marais!
Te proposent de les propulser
Sur le trône du garde-manger!
Au milieu des marais!
(Manger! Manger!)
Le trône noir du garde-manger!
Au milieu des marais!
Mon porcelet, mon porcelet!
Au milieu des marais!
Choisis ton totem!
Invoque la Créature,
La chose dont tu aimes
Subir la torture,
La succion des veines
Et l'haleine de pédicure.
Choisis ton totem,
La créature : Marguerite!
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7. |
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Le Chaise noire dans l'herbe grasse
avec une chèvre à côté
Peur, peur, peur, peur!
Ça me fait un petit peu peur!
C'est l'heure de la maigre terreur
Au royaume des demi-horreurs!
La créature à double-cornes surgit
Comme quatorze champignons sur pilotis
Pour guider le gros singe désemparé
Dans le cratère au milieu des marais.
Le singe nu suit la lente bête cornue
Le long des ravins noirs et des crevasses
Où les serpents sans mémoire se prélassent.
Le singe a peur, le singe exsude la terreur
Que la chèvre le guide dans un trou de beurre
Pour le frire en holocauste aux reptiles
Friands de sacrifices de viandes mobiles.
Le singe mérite bien d'avoir peur,
La chèvre, chèvre à la con, accomplit son malheur
Quand elle l'enferme dans son cauchemar,
Quand elle le livre à John Maynard.
Pire qu'un serpent dans une crevasse,
Condescendant, presque salace,
Sourire gourmant, sourcil menace,
John Maynard t'aime comme une limace
Qui suinte et glisse dans l'herbe grasse
Où se vautre la chèvre lasse
De rabattre des singes un peu mous
Vers John Maynard le gros gourou.
Singe! Singe! Singe! Singe!
Mou! Mou! Mou! Mou! Mou!
Chaise! Chaise! Chaise! Chaise!
Noire! Noire! Noire! Noire!
Singe! Mou! Chaise! Noire!
Saige! Moire! Chinz! Nous!
Il domine, John Maynard,
Assis sur la chaise noire,
Le trône de chair brûlée
Au milieu des marais.
Il inflige au singe son, son nez, son équation,
Il lui, il lui enfonce, au plus, au plus profond
De ses poreuses fondations
De primate de fragile raison.
L'expérience échoue sans hésitation,
Le singe récolte ruine et désolation!
Pire qu'un serpent dans une crevasse,
Condescendant, presque salace,
Sourire gourmant, sourcil menace,
John Maynard t'aime comme une limace
Qui suinte et glisse dans l'herbe grasse
Où se vautre la chèvre lasse
Au milieu des marais!
Ruine et désolation!
Au milieu des marais!
Ruine et désolation!
Au milieu des marais!
Ruine et désolation!
Au milieu des marais!
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8. |
La Dégringolade
09:21
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La Dégringolade
Le mur est tombé,
La tombe est murée,
Rien n'en sortira
À part quelques rats,
Rats, rats, rats, rats, rats
Hyènes et cancrelats!
Hyènes et cancrelats!
Hyènes et cancrelats!
Hyènes et cancrelats!
Couenne de cancres las!
Chiennes en petits tas!
Prêtes pour les abats!
Vénales purulences
D'idées les plus rances
Des fables super sottes
Chéries des idiotes,
Des meilleurs crétins:
Deux mille cinq cent vingt!
Le mur du futur fissuré
Dégringole sans hésitation
Sur tout le troupeau hébété
Qui chanta tout l'été en rond
Tel un banc de sirènes panées
Sujettes à la stupéfaction
Quand à la fin des contes de fées,
S'écroule sans tergiversation
Leur fantasme saveur Walt Disney ®
De tiédeur lisse et taxation.
Cette chute n'est pas celle que tu crois,
Ô sujet de n'importe quel roi
Qui t'enivre si suffisamment
Que tu ne peux pas… vivre sans.
Ô esclave, donne-lui tout ton sang
Et l'intérieur de tes enfants.
Vite! Vote! Paye! Meurs!
Ô aimable bétail consentant,
Vite! Vote! Prie! Pleure!
La ruine est à portée de dents.
(T’es dedans)
La chute de Satan fût une rigolade
Moins infernale que la dégringolade
Inéluctable et vide de rédemption
Qui t'attend au tournant, impatiemment,
Conséquence des fertiles machinations
Des divinités aux fausses ailes d'argent,
Aux sordides auréoles dégoulinants
De toute la misère du monde mort vivant
Dont tu es un rouage si militant,
Fier de ta terreur de primate couinant.
Fier de ta terreur de primate couinant.
Ô héritier de la Terreur,
Vite! Vote! Crie! Pleure!
Mammifère flasque sans poil,
Eh bien danse maintenant
Autour du piédestal
De ton fier président,
Ô bestial, fidèle électeur,
Vite! Vote! Chie! Beurre!
De ton propriétaire,
De ton grand gourou vert!
Pour ton bien, pauvre hère,
Il mange tout ton dessert.
Ô singe étanche à Hellhammer,
Slip! Stop! C'est l'heure
Au rythme paisible, salvateur,
De la raison pure, mère du bonheur.
Au rythme paisible, salvateur,
De la raison pure, mère du bonheur.
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